Sur ses 2,5 hectares, Pascal Cotat est un adepte des vendanges tardives en surmaturité, qui permettent d’obtenir des vins onctueux avec généralement un peu de sucre résiduel. Si l’on veut se procurer quelques flacons, il faut chiner chez les meilleurs cavistes berrichons de Bourges et Châteauroux. Les vins ont la tension crayeuse de Chavignol avec l’onctuosité des vins de vendanges tardives doublée d’un zeste de sucre résiduel. Ces vins traversent les décennies sans problème et ils contribuent à la légende des grands vins de Sancerre. Les cuvées monts-damnés et grande-côte sont à encaver et à garder au moins une dizaine d’années.