Progressivement, Louis-Michel Liger-Belair installe son domaine au tout premier rang de la Bourgogne. Il s’agit de la lente reconstruction d’une propriété qui possédait les meilleurs finages de la côte de Nuits au début du XXe siècle mais qui avait été démembrée par les successions. Pour y parvenir, il pratique une des viticultures les plus strictes et disciplinées de la côte. 5,5 hectares sont loués pour compléter les trois hectares patiemment reconstitués dont le fleuron, l’illustrissime Romanée, dont le vin ressemble d’ailleurs de plus en plus aux autres grandes romanées, y compris en matière de prix... mais nous ne l’avons pas dégustée depuis deux millésimes. L’échezeaux et le vosne-raignots se montraient parmi les plus complexes de la dégustation syndicale. Il en allait de même pour les cras à Nuits.