Arnaud Mortet continue l’œuvre de son père, symbole d’une modernité bourguignonne qui aimait la maturité du raisin soutenue par un boisé très étudié. Arnaud affine les extractions et l’élevage, avec des vins moins démonstratifs que par le passé mais toujours gourmands, très frais avec des tannins aériens. Il ne revendique pas de démarche bio ni des rendements minuscules. En 2014 deux nouveaux grands crus enrichissent la gamme : 35 ares de Bonnes-Mares et une parcelle de Mazis-Chambertin portent désormais la surface du domaine à 12,5 hectares, dont la production est ardemment convoitée par tous les marchés mondiaux. Encore cette année le chambertin écrasait de sa magnificence la dégustation syndicale. Bienheureux ceux qui pourront en acquérir quelques bouteilles.