De l’avis unanime, climens est le premier des vins de Barsac : la nature de son sol sur socle calcaire lui donne un supplément d’acidité qui équilibre à merveille sa richesse en liqueur, souvent considérable dans les derniers millésimes, la conversion à la viticulture biodynamique a en cela été bénéfique. Mais il reste quelque chose de mystérieux, même en tenant compte de la qualité des hommes et des femmes qui l’ont eu en charge (aujourd’hui, Bérénice Lurton) dans l’extraordinaire voire transcendante complexité de ses parfums. En revanche il faut savoir l’attendre ! Cyprès, le second vin ne manque ni d’éclat, ni de richesse et donne déjà une belle idée de la force du terroir. Il n’y a toujours pas de vin sec.