On retrouve le Lafite qu’on admire, dense, serré, racé en diable, avec une présence en bouche peut-être un rien plus sèche et plus courte que celle de Mouton. La nouvelle direction part sur des bases sûres et saines.
Grande droiture, équilibre en acidité remarquable, petites notes racées au nez, entre le cèdre et le havane typique des Léoville. Il pourrait gagner un demi-point après mise si la prise de bois est harmonieuse. Il le mérite.
Complexité sensationnelle du dernier tiers de bouche, et expression quasi parfaite du cabernet sauvignon médocain pour 75 %, épaulé et affiné par 11 % de cabernet franc, ce qui devrait donner à réfléchir à ceux qui ont abandonné ce cépage......