Généreux mais fin et pur, avec l’immédiateté aromatique typique de l’année, il devrait faire un vin complet.

Il évolue comme on le souhaite, opulence rare, botrytis très avancé, notes de mangue très puissantes mais fin de bouche superbe de finesse.

Robe plutôt pâle, grande générosité de constitution, énergique mais sans le génie aromatique du 2013. Peut-être encore un peu fermé.

Beau rôti, un peu moins aérien que quelques voisins mais intense, très long et d’une pure expression du fruit.

Merveille de finesse et de netteté avec un éclat immédiat du fruit qui témoigne de la sûreté œnologique des vinifications sauternaises actuelles.

Somptueuse matière, grande opulence de fruit, la réussite se confirme.

Sur cette dégustation le vin semble s’être un peu alourdi tout en restant somptueux de texture. Un vrai sauternes du Haut-Sauternais mais pas absolu.

Immense réussite, somptuosité et finesse incarnées, fruité prestigieux, très long, vraiment digne de son terroir.

Grand arôme de verveine, fruits blancs et acacia, magnifique définition immédiate en bouche, vraiment à part dans son appellation et plus marquant dans ce style pour les amateurs de grands vins blancs bourguignons.

Unique largeur et ampleur de sève, étonnants dégradés de saveur sur la fleur de vigne mais aussi sur des notes de fruits jaunes de grand millésime. Il a gagné en puissance en un an.

Nez très floral et fruité, légèrement fumé et minéral, pas du tout écrasé par le bois, bouche énergique, largement fruitée, vigoureuse, avec des tannins frais et enrobés. Un vin gourmand, équilibré et d’une grande buvabilité.

Dès sa naissance, on perçoit les arômes fumées si typiques de Pessac et on admire une rondeur et un moelleux qui le rendent un peu plus accessible que Haut-Brion mais avec moins de monumentalité dans le soutien tannique.

Toujours aussi généreux et accompli en matière de texture, d’intégration du tannin et de complexité de saveur.

Nez fumé et épicé, texture soyeuse, une pointe de dureté dans le tannin par rapport au 2014, mais beaucoup de caractère et longue suite en bouche.

On retrouve le Lafite qu’on admire, dense, serré, racé en diable, avec une présence en bouche peut-être un rien plus sèche et plus courte que celle de Mouton. La nouvelle direction part sur des bases sûres et saines.

Beaucoup de classe dans les arômes de cèdre mais une texture un peu maigre.

Plus opulent dans sa texture que 2014, harmonieux, très fin de tannin mais pas encore épanoui.

Sérieux, droit, prise de bois un peu asséchante sur les deux échantillons dégustés.