Entame épicée, la bouche offre une tonalité caillouteuse très plaisante, on a beaucoup progressé dans l’expression minérale du vin mais on peut encore aller plus loin. Il goûte bien mais un peu gourmand pour un grand cru aussi jeune.
Issu des vignes les plus âgées de la parcelle, il se caractérise par sa complexité et sa tension. Pas encore en bouteille au moment dégusté, il est très soyeux en finale, il sera grand.
Un assemblage basé sur des crus du nord (1/3) et du sud (2/3) donne à ce vin une structure charpentée et concentrée mais qui conserve une grande fraîcheur.
Une belle idée du style pommard dans un registre classique et réussi. Situé En Largillière, juste au dessus des Grands Épenots et recouvert d’argiles très fines (d’où le nom Argillière), c’est un vin de garde issu de vignes cinquantenaires. Les...
Un fruité blanc riche et onctueux en attaque, le milieu de bouche associe l’acidulé et le minéral, avec des notes d’agrumes confits. D’une grande puissance dans la finesse, il a beaucoup d’élégance.
Ensemble dense, très classique de fond et de forme, encore un peu discret. Il méritera peut-être une note plus élevée en fin d’élevage car il semble plus complet à la naissance que le 2009 ou le 2010.
Nez puissant, sur le cèdre et les épices, et des notes de poivre et de créosote, moins vineux que d’autres mais subtil dans son tannin et sa suite en bouche.
Robe bleu noir, petite note de cuir au nez, évoluant vers les épices douces et une touche légère de gibier, corps plutôt harmonieux, peut-être une petite déviation due au bouchon.
Délicieuse finesse aromatique, texture de soie, tendresse et puissance, dans un équilibre quasi parfait. Peut-être le plus abouti des vingt derniers millésimes.