Moins opulent que le 2015 qui suit, plus sec, plus droit, plus vertical, et surtout moins prêt. À revoir dans quelques années, mais un grand classique est en préparation.
Le fruité est exotique (fruits de la passion), un petit manque de fraîcheur, dans ce millésime le cépage n’était pas à son avantage (la fameuse drosophile), on le boira vite.
Nez gourmands de fruits rouges et de lard fumé, bouche gourmande aux tannins fondants, souple et déjà bien en place. Parfait vin de bistrot, digeste car bas en alcool (12°).
Bouche épanouie, élégante, toucher harmonieux, la fin de bouche n’est pas encore en place dans sa tension, mais l’impression dominante est la générosité. Un peu de patience, les 2008 et 2009 sont encore à la vente…
Entame veloutée, tannins fondants et délicatement enrobés, dominante de myrtille et de pêche de vigne dans les parfums, gourmand, irrésistible, taux de redemande élevé, superbe rapport qualité-prix.
Nez de kirsch, tertiaire et assez intense, en bouche solide et tannins soyeux, à la fois dense et minéral. Fruits noir, réglisse et olive noire signent ce jus. Du haut de ses 7 ans, il garde une droiture qui est...
Alliance cailloux et agrumes, un nez très agréable, la bouche entame en largeur, avec beaucoup de gourmandise et de précision, bien que gourmand il faut encore l’attendre.
Il a besoin de bien s’aérer mais progressivement sa trame pure et enlevée s’exprime bien, moins charnu que 2015 mais tout aussi tendu et vibrant. Le 2015 ira plus loin.
Grande matière, avec des notes de caramel, de toffee. Très mûr, il a une ouverture à l’air qui ne lui permet pas d’exprimer sa complexité pour l’instant.
Robe vieil acajou, plutôt impensable pour un riesling. Un nez incroyable, balsamique, grillé, artichaut et tomate confite, truffe noire, à la fois puissant et intense (servir dans un grand verre !), en bouche c’est un festival ! Entame salée, puis vient...