L’équilibre de ces damodes s’inscrit dans le registre de la finesse bien que des notes d’élevage le couvrent. Mais la matière devrait certainement prendre le dessus.
Puissant, bien structuré, un vin complet, riche en saveurs. Tannin gourmand, racé, la finale sur l’acidité n’est pas en place. La bouteille dégustée après une mise récente méritera d’être goûtée à nouveau.
Très grand style, au firmament des grenaches du Languedoc. Il a tout pour lui, finesse, délicatesse, charme, gourmandise. Un match avec les meilleures cuvées de grenache des meilleurs terroirs du sud de la vallée du Rhône aurait une issue incertaine.
En grand timide, il requiert encore l’œuvre du temps qui passe pour achever le tableau. Déjà on devine son éducation impeccable, sa complexité chatoyante et sa conversation enlevé. Un bandol comme on les aime.
Encore sur la réserve, il montre déjà une structure bien posée, des tannins fins, un toucher de velours et une fraîcheur bien posée. Droit, pur, fin, il prendra l’âge gracieusement. Les impatients le caraferont.
Lors de notre passage au domaine, cette cuvée, prélevée sur cuve, venait tout juste d’être assemblée. Syrah et grenache sont vinifiés en vendange entière pour un degré alcoolique ne dépassant pas 13,5°.
Catherine Maisonneuve et Mathieu Cosse ont créé avec cette Margueritte l'un des plus grand et ambitieux vin de cahors, donnant par la même un nouvel horizon à cette appellation longtemps engluée dans une médiocrité incompréhensible au regard de son énorme...