Marlène Soria propose ses vins quand elle juge qu'ils sont près, c'est à dire beaucoup plus tard que tous les autres producteurs. Le résultat est unique, et ce 2007 ne dépare pas. Nez fantasque et fantastique, bouche aux tannins anguleux,...
On sent que les sols qui portent cette cuvée, Les Champs Moutons et les Bionnes très drainants ne comportent qu'une trentaine de centimètres d'argile, ce qui explique la tension minérale d'une grande pureté.
Un fruité très pur au nez, porté par les agrumes jaunes, une bouche savoureuse et fondante, une fraîcheur équilibrante et tonique, étonnamment prête pour un millésime si jeune, ce qui ne l’empêchera pas de bien vieillir.
Un beau fruité pur et élégant, une tension vive et désaltérante, encore trop jeune mais dans son toucher presque tannique de fin de bouche, on devine la trame d’un grand terroir.
Plus puissant que la cuvée classique, plus épicée et plus tonique aussi, de fins amers de quinine qui étirent la bouche, lui aussi goûte merveilleusement sec.
Épicée, ronde, pleine, très aromatique, le magnum que nous avions cette année était impressionnant. Du très grand peyre rose. Léone 2002 est une expression du vin sudiste qui s’approche d’un absolu.
Moins opulent que le 2015 qui suit, plus sec, plus droit, plus vertical, et surtout moins prêt. À revoir dans quelques années, mais un grand classique est en préparation.
Le fruité est exotique (fruits de la passion), un petit manque de fraîcheur, dans ce millésime le cépage n’était pas à son avantage (la fameuse drosophile), on le boira vite.
Nez gourmands de fruits rouges et de lard fumé, bouche gourmande aux tannins fondants, souple et déjà bien en place. Parfait vin de bistrot, digeste car bas en alcool (12°).