Puissants parfums d’écorce d’orange et de caillou frotté, bouche d’une remarquable pureté sur le zeste, prodigieuses élégance et finesse, tension, précision, verticalité, l’acidité est magique. C’est le sommet de la cave dans le millésime, et sans doute l’un des sommets...

Ensemble dense aux tannins serrés, un joli jus sur les fruits à noyaux. Finale élégante, celle des nuits situés du côté Vosne.

Très calé sur les fruits rouges, grand cru de superbe longueur, puissant mais sans excès, issu des Mazoyères dont il a capté la finesse native. Très frais, harmonieux, équilibré.

Parfums très purs de fruits frais (pomme et poire), bouche ciselée et vive, agréable, digeste, acidité tonique mais on sent plus le passerillage que le botrytis.

Bourgogne très fin à l’extraction remarquable. Finale longue et complexe, superbes notes de fruits noirs assez concentrés.

Un superbe fruité blanc et jaune, on croque dans la chair de la pêche, gourmand, une fine texture donne de la densité, la finale conclut sur une touche saline.

Équilibré, vif et frais, une acidité tonique, une bouche glissante sur fond de fruits frais, parfait sur des maquereaux au vin blanc, digeste car bas en alcool (12°) et totalement sec. Impeccable.

Issu de 3 parcelles aux trois niveaux d’altitude du clos. Ensemble raffiné, complexe, puissant en saveurs. Bouche profonde, arômes envoûtants de moka, de fruits noirs concentrés. Finale saline dans un ensemble aérien que l’on attendra.

Une approche tendre précède un vin en puissance, profond, long, avec une essence terrienne. Grand vin de garde.

Peu ouvert à ce stade, il dévoile une puissance supérieure au clos-de-vougeot. Plus complète, la finale est tout en muscles. Un grand à attendre impérativement.

Plus profond que le bourgogne mais dans le même style délicat

Le plus racé de tous les vins du domaine, le plus complet, la puissance du grand-échezeaux avec un supplément de raffinement. Notes salines ravissantes mais il serait dommage de ne pas l’attendre tant le potentiel est fort.

Assemblage de cinq parcelles. Grande délicatesse dans le tannin, fruit très en avant, belle longueur raffinée.

Tannin serré, vin encore dans les limbes, en puissance, racé mais très tendu avec des notes sèches. Le temps devrait lui apporter le charnu dont il ne dispose pas encore. À attendre impérativement.

Terroir froid mais d’une enveloppe exceptionnelle et d’une tout aussi exceptionnelle profondeur. Sublime, racé, salin, explosif et surtout dominant comme le chambertin en a la réputation, parfaitement justifiée ici.

Toujours supérieur aux combottes, un climat qui n’est qu’à quelques lancers de cailloux. Très fin, délicat, sensuel, racé, de grande tension. La sensation minérale, souvent citée mais rarement justifiée, est ici évidente en finale.

L’année 2005 a rendu possible de très grands latricières, sans aucune sévérité, tout en délicatesse comme peu de millésimes le permettent sur ce terroir souvent ferme. Grand style.

L’essence du musigny, d’une délicatesse incroyable, un vin de grande altitude, plus aérien que le plus aérien des grands bourgognes cette année.