D’une grande élégance, élancé, nuancé, ambitieux, sa trame solide est d’une délicatesse exquise. Un vin magnifique, savamment vinifié, qui prend la mesure de la beauté de son terroir.
Complexe, un nuancier d’épices et de fruits noirs se déploie. Frais et tendu, glissant sur le palais sans pour autant manquer de structure, il est aux antipodes de l’expression habituellement plus solaire de l’appellation.
Issue de la seule côte Blonde, cette cuvée est encore sur la réserve, dominée par des tannins mûrs mais qui demanderont plusieurs années de patience. À attendre.
Grand style de la côte des Blancs, avec une pureté crayeuse et un dosage parfait au niveau de l’assemblage des terroirs où domine le crayeux de cramant.
Ce n’est pas le plus réussi de sa catégorie dans ce millésime. Le corps est bien constitué mais le fruit est bloqué par une dureté en fin de bouche liée à une qualité imparfaite du botrytis.
De francs parfums de pâte de poire et de coing, savoureux et gourmands, la bouche combine la salinité du millésime et les amers de minéralité propres au sol, il faut encore attendre qu’il trouve son équilibre. Lui aussi est parfaitement...
Nez élégant où le variétal laisse la place au minéral, bouche fondante au toucher onctueux, une jolie trame saline qui assèche bien le résiduel, on peut encore l’attendre. La puissance de la finale promet beaucoup.
Son équilibre bâti autour de 15 g/l de résiduel empêche de l’apprécier aujourd’hui, sa puissance et sa minéralité en bouche en font un vin de patience. Son bel alcool transformé (14°) permet de l’associer à un homard, mais d’ici quelques...