Scheda cantina

Du jus, du fond, de grande envergure, belle matière, vinosité remarquable, le boisé s’intègre dans ce vosne ambitieux, l’un des villages les plus réussis de notre dégustation à l’aveugle.

Intensité peu commune qui est celle que l’on attend d’un grand cru de Gevrey Toutes cerises et griottes dehors, avec une finale de cuir noble relevée par les épices. Avec un supplément de sensualité par rapport au mazoyères pourtant fort...

À la fois puissant et très fin. Puissant à l’attaque, en volume de bouche, en expression aromatique. En revanche la finale est fraîche, très gourmande, raffinée, très chambolle. On se régalera.

Chapelle tout en retenue, très profonde, serrée, pour ceux qui aiment attendre les vins. Ce chapelle incarne le style du domaine qui recherche des vins exigeants, de grande garde, d’une race incroyable.

Griotte-chambertin qui porte bien son nom même si l’origine du nom ne vient pas du fruit. Très profond, d’une énergie considérable, tous fruits dehors. Il faudrait le garder malgré son appel à être bu.

Une incroyable salinité dans ce vin complexe, puissant, très frais, tout proche du clos-de-la-roche mais dans son style spécifique, puissant certes, mais très frais.

Assemblage de trois climats, bressandes, renardes et clos-du-roi. Texture superbe, longue, racée avec un soyeux qui s’étire dans une finale où l’on retrouve la tension de corton et sa note terrienne. Maturité parfaite conjuguée à une fraîcheur étonnante. Même en...

Moins ouvert à ce stade que le corton mais plus aérien, texture splendide avec de subtiles notes salines, de graphite. Il parle déjà, ce dont il n’est pas coutumier.

Le dernier vin du millésime vendangé au domaine. Salin, avec des notes subtiles de graphite, il est plus puissant que l’échezeaux. Sa maturité est la plus avancée des crus de la propriété. Il part dans la vie avec une richesse...

Assez sévère dans sa prime jeunesse, sans le charme en vin jeune du richebourg, sans le fastueux baroque de la saint-vivant. Mais la matière est d’une rare densité, la plus structurée du domaine. L’intensité de fin de bouche est superlative...

Plus terrien, plus musclé que la saint-vivant partie dans ses volutes baroques. Puissant, dense, profond, salin, d’une folle gourmandise, on l’aurait autrefois décrit masculin quand la saint-vivant aurait été vue féminine. Aujourd’hui on le décrira plus puissant mais moins intense...

Les parfums les plus fins de la cave, violette, iris, pivoine, fleurs blanches se sont glissés dans le berceau de cette conti. Le graphite et l’encre sont les premières sensations tactiles de ce vin encore en élevage. Partageant les mêmes...

Dessinez un grand vosne-romanée, il serait délicatesse et intensité. En voici un archétype, un idéal. Un vin à la fois concentré et aérien dans sa perception tactile, ce qui n’est pas banal. Intensément floral au nez, la poursuite en bouche...

Bourgogne de style gevrey, sérieux dans son tannin, de bonne profondeur, en tension. On l’attendra une paire d’années.

Grand potentiel, salin, très fin, l’aisance supérieure du chambertin dont le domaine possède plus de 1,5 hectare, racée en diable. Quelle énergie, quelle profondeur !

Bouche fraîche, finale saline, très large en bouche, d’une ampleur remarquable, moins en longueur qu’un latricières mais plus en charme immédiat.

Puissant, très typé latricières, de grande longueur, une puissance retenue et une finale griotte magnifique.

Grand style, fruit profond, charme exceptionnel, racé, plein, long, très réussi. Les bonnes-mares pouvaient produire très grand en 2015 et en voici un exemple brillant.