Le tannin a de l'envergure et se fait enveloppant autour de cette fermeté racée très subtile. Le vin joue aussi bien avec les viandes blanches que rouges.
Accents de fumé avec un fruité sous-jacent qui s'exprime avec élégance. Le tannin à la fois ferme et soyeux percute grâce à une finale saline qui peut partir à l'abordage d'un homard au vin de Garves.
Intensité étonnante de la matière, éclat, profondeur et complexité sans équivalent, il rappelle le 1989 par sa puissance mais dans une forme plus stricte. Très grand avenir. Moitié cabernets, moitié merlots, comme souvent ces dernières années.
Très fermé à l'ouverture, ce cru prend de la complexité après 3 heures de carafe. Il donne ensuite toute sa mesure dans un registre classique irrésistible dans une droiture bien vêtue.
Grand arôme de verveine, fruits blancs et acacia, magnifique définition immédiate en bouche, vraiment à part dans son appellation et plus marquant dans ce style pour les amateurs de grands vins blancs bourguignons.
Unique largeur et ampleur de sève, étonnants dégradés de saveur sur la fleur de vigne mais aussi sur des notes de fruits jaunes de grand millésime. Il a gagné en puissance en un an.
Nez très floral et fruité, légèrement fumé et minéral, pas du tout écrasé par le bois, bouche énergique, largement fruitée, vigoureuse, avec des tannins frais et enrobés. Un vin gourmand, équilibré et d’une grande buvabilité.
Dès sa naissance, on perçoit les arômes fumées si typiques de Pessac et on admire une rondeur et un moelleux qui le rendent un peu plus accessible que Haut-Brion mais avec moins de monumentalité dans le soutien tannique.