Ce savagnin vert qui a attendu dix ans semble encore juvénile et pourtant quelle ampleur ! Sans voile aucun, il développe une tension énorme, sur des notes de fruit frais, dans un jus de grand éclat.
Net, tendu, presque plus « Montrose » que le grand vin, dont la densité magique dépasse le rapport à la tradition. Si le prix ne flambe pas ce sera un must dans ce millésime.
Jacquesson est champenois jusqu'à l'extrême. Respectueux du principe de l'assemblage, il n'en a pas moins développé une idée ultra exigeante de son style, intense, vineux, harmonieux, illustré pa ses cuvées 73.. et suivantes. Avec le recul, il peut maintenant proposer...
La trame de bouche rappelle le génie de ce terroir en blanc, avec un vin fin et élancé, tout en élégance, tenu par de fins amers citronnés, une note grillée savoureuse, une longue persistance et une finale intense.
Goûté avant mise. Belle maturité de fruit, on retrouve ce style gourmand et épanoui propre à deschants, fins arômes de miel, élégance, équilibre sur le zeste.
Goûté en cuve. Plus de fraîcheur et d’élégance que mule-blanche, une belle finesse équilibrante, des tannins fins, du charme et de la longueur, bien réussi dans un millésime bien mûr, sans excès, où la note saline en fin est un...
Le fruité est un peu plus cuit, plus épicé aussi que 2015, la bouche est agréable, souple, digeste, déjà bien en place, dans un style gourmand et accessible. Il semble déjà donner son maximum.