Bouche puissante et tout en muscles, une expression saline qui rappelle que la Côte Rôtie n’est pas très loin, sans le même velouté de texture bien entendu, très agréable, seul le jeune âge des vignes limite l’ampleur.
Goûté sur cuve. Puissamment fruité (pâte de fruits noirs), toucher onctueux, encore un peu marqué par l’élevage mais le tannin est rond, densité, mâche, générosité et une finale avec un envol réglissé, il fallait longuement élever cette belle matière.
Joli nez mûr, légèrement confit, belle prise tannique en bouche, séduisant, droit, de la fraîcheur dans un ensemble généreux à la puissance maîtrisée. L’acidité des sols calcaires de Larnage donne du punch à la fin de bouche.
Matière serrée et dense, on devine à la fois une superbe matière première mais aussi 50 % de vendange entière dans la cuve qui donne un supplément de structure et de corps. Allonge, droiture, équilibre et fraîcheur, un peu de...
D’une trame dense et serrée, il se déploie avec élégance et distinction, tannins soyeux à l’appui. Fruits noirs, havane, cuir fin, réglisse, finale longue et épicée, de garde, épanoui, mâche de velours, équilibre intrinsèque, soyeux, juste et précis.
Dégusté à nouveau en février 2017, on retrouve encore des traces de son élevage, mais toujours sa trame florale, mélange de pivoine et de rose. S’il est plus charpenté que 2013, il n’en manque pas moins d’élégance.
Comment décrire un vin élancé et sublime devant lequel on a tout simplement envie de se taire pour écouter religieusement son histoire ? Rose de Damas, pivoine chatoyante, fraîcheur désaltérante, fruit délicatement dessiné, une grâce qui est absolument parfaite.