Lorenzo Ottaviano

Délicieuse finesse aromatique, texture de soie, tendresse et puissance, dans un équilibre quasi parfait. Peut-être le plus abouti des vingt derniers millésimes.

Très fin, très franc de caractère, précis, subtil mais évidemment un peu austère à ce stade.

Très joli nez floral, corps élégant, tannin fin, du style, de la fraîcheur et de la complexité à défaut d’une grande intensité de constitution.

Tannin fin, élancé et soyeux avec une juste profondeur.

Des arômes avenants de fruits jaunes jaillissent du verre, la bouche est grasse, avec juste ce qu’il faut de vivacité, un vin qui peut se commencer à l’apéritif mais qui se comportera très bien à table.

Grande robe, arôme noble de tabac havane et de cèdre, tannin racé, Pauillac classique, un rien plus ouvert que d’autres cinquièmes crus de Pauillac, très réussi.

Nez très torréfié, corps puissant mais sans excès, tannin frais, encore dans sa phase adolescente et sérieuse.

Vineux, précis, un peu austère mais très classique dans son tannin et son expression du terroir.

Remarquable par sa densité de couleur et la pureté de son fruit, matière proportionnellement plus impressionnante à ce stade qu’en 2009 et 2010.

Petite réduction au nez, corps équilibré, texture dense, tannin réglissé prometteur pour la garde, assez complexe.

Nez classique de cèdre, texture dense, encore un peu austère et de style tout à fait classique.

Elégant, profond, raffiné, la sève des vieilles vignes, un vin sérieux mais de grande finesse florale et d'un raffinement brillant.

Il commence à réduire sur des notes fumées, tout en conservant sa puissance initiale. À revoir dans deux ans.

Corps généreux, nez puissant, texture dense pour le millésime, tannin savoureux, plus en force qu’en finesse.

Encore un peu dans la mémoire de sa barrique mais très bien construit, très racé dans ses notes d’acacia et d’agrumes, intense, parfaitement rôti.

Peut-être un bouchon imparfait explique une note moins élevée que l’an dernier. Il semble que ce millésime ait quand même bien mieux réussi à Sauternes sur les « hauteurs », car on sent qu’ici le botrytis n’a pas l’éloquence habituelle de ce...

Très riche, sur des notes d’abricot et d’ananas, rôti, encore un peu sur la réserve.

Le vin s’est un peu durci et simplifié en un an mais a conservé l’énergie et l’élégance du terroir.