Lorenzo Ottaviano

Parfums très purs et élégants de fruits blancs frais, toucher soyeux et raffiné, de tout petits amers mais surtout une belle pureté d’ensemble, un vin structuré à défaut d’être profond et ample, c’est la limite du millésime. Pas de chapelle...

Grande interprétation pure et profonde du clos-du-mesnil. Outre la droiture et l’intensité du cru, ce millésime possède une onctuosité et une personnalité aromatique uniques. Inoubliable.

Doré, intense, sans mollesse, vineux et profond mais sans la brillance ni l’esprit des cuvées nicolas-françois.

Echantillons remarquables avec de meilleures prises de bois que par le passé, grand rôti, finesse, complet et digne du somptueux 2014.

Grand botrytis, vin complet, de très grande sève, qui fera un classique du genre, digne des 1997 ou 2009.

Vin large et généreux, long, un peu moins raffiné que quelques voisins.

Grande expression classique du Haut-Sauternais, ce vin est l’opulence incarnée mais avec beaucoup de finesse et une longue finale. Nettement plus séducteur et accompli que dans notre précédente dégustation.

Le nez est très floral, en bouche la poire se mêle à une certaine salinité. Très persistant, avec un bel équilibre, il faut savoir l’attendre.

Verticalité avec un zeste de volupté et des rondeurs quasi aériennes, voilà sur ce millésime un modèle de style.

Plus immédiatement accessible que les-cintres dans ce millésime remarquable, le clos-des-goisses 2008 possède une complexité aromatique splendide et une profondeur raffinée, fraîche et éminemment racée.

Élégant et vigoureux, fruit et floral, longueur intense, beau volume.

Pas encore en place car son résiduel est perceptible (10 g/l), une belle note florale qui lui donne du relief et surtout une vivacité rare pour le cépage, un grand vin qui doit encore se développer en bouteille, la finale...

Pureté de style avec une belle percussion, « si tu ne vas pas au clos-habert, le clos-habert ira à toi ».

Accents de fruits jaunes qui habillent une minéralité bien intégrée.

Le plus floral de tous les gewurzts, un équilibre particulièrement digeste grâce à un dosage subtil entre un alcool transformé raisonnable (12,5°) et un résiduel qui donne un beau moelleux de texture (71 g/l), fraîcheur et élégance, superbe fraîcheur minérale...

Pureté du fruité blanc, parfums confits de poire et de pomme, bouche élégante avec un léger moelleux, pas une grande liqueur (73 g/l) dans le millésime mais une grande pureté, la belle acidité de la finale est salivante et surtout...

Toujours très flatteur en attaque, ce très bon vin est surpassé par le Clos de la Bretonnière sur ce millésime.

Parfums zestés prononcés, propres à ce terroir du Hagel, bouche légèrement arrondie à l’entame, belle réserve saline, encore jeune, il doit se verticaliser en bouteille.