Grand potentiel, salin, très fin, l’aisance supérieure du chambertin dont le domaine possède plus de 1,5 hectare, racée en diable. Quelle énergie, quelle profondeur !
Minéralité puissante dès le premier coup de nez, on retrouve cette sensation saline en bouche, une rondeur de texture qui souligne la haute maturité du millésime, beau caractère, puissant, un schlossberg très mûr, concentré et sec.
Goûté avant mise. Plus vif et plus tonique que le 2015, un peu moins riche mais d’esprit plus sec, un grand classique en préparation, déjà la salinité de fin de bouche est en place.
Une minéralité légèrement grillée propre aux terroirs de granite, bouche épurée et verticale, tension sèche et droite, grande réussite, juteux parfums de citron frais en fin, il s’est un peu refermé en un an.
Grand style, fruit profond, charme exceptionnel, racé, plein, long, très réussi. Les bonnes-mares pouvaient produire très grand en 2015 et en voici un exemple brillant.
Gros volume ce qui est assez rare pour un schlossberg, moins épuré mais plus en salinité que d’autres millésimes, riche, encore un peu compact, pas encore prêt mais un futur grand. Beaucoup de salinité pour le millésime, les vieilles vignes...
Chambolle puissant dans son approche, large d’épaules sans se départir de la finesse légendaire de chambolle. Belle bouteille en construction, attendre deux ans au moins.
Vin de très grande sensibilité, attaque sensuelle, magnifique, un grand moment de délicatesse. L’élevage a besoin de se fondre pour libérer ce très grand en préparation.
Charmes originaire pour un tiers des Charmes et pour le reste des Mazoyères. On l’attendrait avec beaucoup de finesse compte tenu de la proportion de mazoyères, mais 2015 le voit plus en puissance, très profond et séveux.
Issu de deux parcelles du clos, vin plus noir dans sa couleur et dans son approche gustative que les grands gevreys, subtil et sensuel, d’un grand velouté, racé.